CORBEAU NOIR

La chanson « Ce corbeau noir » fait référence à ces personnes manipulatrices à souhait, qui se délectent en faisant souffrir les autres. Ces hommes ou ces femmes sont passés maîtres dans l’art de souffler le chaud et le froid. Leurs victimes sont, sans le savoir, sous leur emprise totale et mettent souvent beaucoup de temps avant d’arriver à trouver la force de leur échapper. Comment s’affranchir de celui ou de celle qui nous semble indispensable pour affronter ce monde… ?

SEXY GIRL !

Image par anurag kaushik de Pixabay

Voici mon premier morceau de Dance ! Je me suis amusé à tester mon nouveau joujou, un mini Pad de Novation qui me permet de délirer un peu dans mes compos tout en « ouvrant » le champ des possibles… Il doit être truffé d’erreurs de débutant mais je lui trouve de l’énergie, porté par un riff guitare/basse sympa. Vous vous ferez votre propre avis en l’écoutant.

Image par 453169 de Pixabay

Comme toujours, les petits montages « photo/vidéo » qui accompagnent la musique proviennent du site Pixabay. Encore merci à tous les photographes et illustrateurs du site

Image par Cifer88 de Pixabay
Image par marcelkessler de Pixabay

LE RUGBY OU L’ELOGE DE LA DIFFERENCE

Image par Paul Want de Pixabay

Le rugby fut une de mes passions, j’y ai joué en scolaire et en universitaire pendant une dizaine d’années. À l’époque, j’étais dans la « cage » et j’évoluais au poste de talonneur. En ce temps-là, les « talons » étaient plutôt fins et s’appuyaient sur les épaules solides des piliers pour ramener dans leur camp le ballon avec leurs pieds.

J’adorais ce sport grâce auquel, les extrêmes se retrouvaient. Seul jeu d’équipe, à ma connaissance, capable de regrouper tous les exclus de la cour de récré et de les valoriser : je pense au « petit gros » indispensable pilier pour caler une mêlée, à la « grande ficelle » formidable deuxième ligne preneur de balles en touche, au « gringalet » capable de courir sur son aile comme une fusée pour planter un essai, sans oublier le « nabot » devenu ce génial chef d’orchestre qu’est bien souvent le demi de mêlée.

Dans ce sport, on a besoin plus que jamais de la différence des uns et des autres. Cette dissemblance crée une unité, un ensemble cohérent, prêt à se surpasser pour aller chercher la victoire.

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Certes, ce que je dis est vrai pour le monde amateur dans les « petits niveaux ». J’ai bien conscience que le pilier moderne court aussi vite que le centre et que certains ailiers peuvent jouer troisième ligne… Mais n’oublions pas que le monde professionnel est un microcosme en comparaison du nombre de licenciés dans ce sport.

Je pense que le rugby a forgé dans mon esprit l’idée que la différence entre les individus est une profonde richesse. Il ne faut pas en avoir peur, bien au contraire.

Que nous apportent les personnes qui sont comme nous,  vivent comme nous, mangent comme nous, lisent comme nous ou encore, qui écoutent toujours la même musique que nous ?

En fait, pas grand-chose… Elles nous rassurent dans nos choix, ce qui est important bien-sûr, mais ne nous ouvrent pas de nouveaux horizons.

Je fais ici l’éloge de la différence, car elle est une source d’enrichissement extraordinaire pour les individus que nous sommes. Pour rappel, lors d’un sondage assez récent, le plat préféré des Français était le couscous, pas très éloigné de la fameuse pizza… LOL

Image par Mouhcine Bahassa de Pixabay

PS: cette très belle photo me met en appétit ! Je crois que je vais me faire un petit couscous très bientôt.

LES PREMIERES BALANCES

Image par Marvin Ahlers de Pixabay

Je me souviens de la première balance lors du premier concert que nous avons donné.

En sonorisation, la balance est le réglage et l’équilibrage de toutes les sources d’un concert de musique, amplifiées de façon à ce que tous les instruments et les voix soient parfaitement distincts et agréables à entendre pour le public (le son « façade ») mais aussi pour les musiciens sur scène (les sons « retours »).

Image par dmaland0 de Pixabay

                Pour ma part, ce fut un grand moment de solitude… Nous étions prêts, nous avions répété dans les conditions du live mais, mis à part le batteur, qui jouait dans un autre groupe, le reste de l’équipe ne s’était pas retrouvé dans pareille situation depuis fort longtemps, voire jamais. Je pouvais presque palper le stress du groupe qui flottait sur la scène. Une partie du public était déjà là.

On avait tout préparé sauf, le choix des morceaux testés lors des balances. Erreur de débutants. Normal me direz vous, nous étions des débutants. On a donc tout fait à l’arrache, essayant de se rassurer en jouant fort. Dans le même temps, chacun chercha dans le regard de l’autre la force qui lui manquait, pour y trouver finalement les mêmes inquiétudes que dans le sien… La belle affaire !

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Je ne connaissais pas l’ingéson, j’en étais encore à me demander si tous mes câbles étaient bien branchés lorsqu’une voix, sortie de nulle part, dit assez fort « bon le chanteur on y va »…

Mais on va où ??

 En une fraction de seconde, tu as l’impression que tous les regards se tournent vers toi et scrutent la moindre de tes réactions, le plus insignifiant de tes mouvements.  Et c’est exactement ça, tout le monde te regarde… Je me suis senti « décortiqué ». Et là, c’est normal, la spirale de la loose se met en branle avec une grande efficacité et tu chantes dans un micro duquel aucun son ne sort… Nada, walou, que dalle !

Problème de câblage, de réglage, enfantillage, engrenage, j’ai passé l’âge, j’ai la rage…

 Pendant ce temps, tes potes jouent histoire de se rassurer et de bien te faire sentir que leur matos à eux est bien câblé. Tes « boulettes » grossissent gentiment et tu te forces à respirer profondément pour ne pas te laisser envahir par tes émotions.

Heureusement que Nico (l’ingéson s’appelait comme ça) était adorable et m’a aidé à contrôler les différents branchements pour, finalement, faire sortir ma voix dans les enceintes, à mon plus grand soulagement, j’avais même tous les instruments dans les retours. Sauvé !

Image par Alexander Stein de Pixabay

Mais, car il y a toujours un mais dans cette fameuse spirale évoquée un peu plus haut, je m’étais un peu trop crispé en cherchant ce qui n’allait pas dans mes câblages et mes doigts s’étaient transformés en des espèces de racines qui se traînaient lamentablement sur le manche de ma guitare. Je sentais que tout se faisait en force, rien ne coulait comme d’habitude, plus les notes accrochaient et plus les doigts se crispaient.

Image par Dariusz Labuda de Pixabay

Dès que le concert a démarré, tout s’est mis en place comme par enchantement (heureusement que le travail paye !). Le groupe maîtrisait parfaitement ses morceaux, les inévitables « petits couacs » furent insignifiants et le public, fut visiblement ravi. Bref, au final cet évènement, anodin pour beaucoup, m’a forgé le caractère. Je suis toujours peu à l’aise avec les câbles en général, même si je ne me trompe plus trop de branchement aujourd’hui… LOL

Les concerts et la gestion du stress !

Image par Free-Photos de Pixabay

Quand tu es musicien, le plus beau moment reste le partage avec le public. Pour un concert de Rock, l’idéal c’est qu’il y ait une buvette pas trop éloignée de la scène et, surtout, qu’il n’y ait pas de chaises pour s’asseoir… Une fois que le groupe a fait ses balances (bonjour ami Ingé sons) il n’a plus qu’à attendre l’heure du live. Cela peut être long, voire, très long.

Je me souviens d’un concert que nous avons fait chez des bikers avec trois autres groupes au profit d’une association qui œuvre pour venir en aide aux sans-abri. Nous devions passer en troisième position, sachant qu’une grande partie du public venait pour voir et écouter le tribute d’AC/DC de mon ami Jean-Christophe qui passait en fin de concert. Entre les balances et notre montée sur scène, le temps nous a semblé infiniment long. Notre influx nerveux s’évaporait au fil des minutes et, pour ma part, je ressentais presque le besoin d’aller piquer un petit somme alors que le public était déjà là !

Image par Mylene2401 de Pixabay

Les deux premiers groupes ont joué, pratiquement deux heures. Je les trouvais super bons et pendant ce temps, les doutes commençaient à s’infiltrer dans les méandres de mon cerveau, petit à petit, jusqu’à devenir bien présents. Les B 59 Pure Rock seront-ils au niveau ? Est-ce que ma voix va suivre ? Les amplis crachaient du décibel à fond la caisse, j’étais crevé de ne rien faire. Ma tête était envahie des suppositions les plus incohérentes les unes que les autres. Finalement, j’ai pris une petite mousse avec mon pote Jim et tout est redevenu clair ! la magie du houblon sans doute.

Image par Ulrike Leone de Pixabay

Nous sommes montés sur scène et, au premier riff de gratte, tout était lancé avec un parfait équilibre entre le stress et le plaisir. Ouf ! Je sentais que je n’étais pas passé loin du « black-out » qui fait si peur au « guitariste-chanteur-sans-prompteur » que je suis. Vous savez, la goutte de sueur glacée, qui s’écoule lentement le long de votre cou pour venir mourir au creux de vos reins, sans que vous ne puissiez rien faire pour l’arrêter. Eh bien, si je ferme les yeux, je suis en mesure de la ressentir à nouveau, c’est vous dire ce que j’ai dégusté !

Image par Linus Schütz de Pixabay

À l’issue du concert, j’ai discuté avec un des chanteurs des premiers groupes. Il disait ne plus ressentir ce pincement au ventre que je lui décrivais et ce, depuis quelques années. Il semblait le regretter ce que, je l’avoue, je n’ai toujours pas compris, mais ça viendra avec le temps, non ?

Image par Comfreak de Pixabay

SHARK BLUES

Le projet Shark-Blues m’a tenu particulièrement à cœur. Je suis moniteur de plongée sous-marine et j’ai le plaisir et le privilège de profiter chaque année de cet univers, dans lequel nous ne sommes que des invités. Je constate au fil des années une raréfaction de la faune et de la flore et ce, malgré l’investissement des associations de protection de l’environnement. De nombreux plongeurs ont répondu à mon appel et m’ont ,spontanément et amicalement, confié leurs photos pour créer le film que vous pouvez visionner ( sur Youtube et Facebook également sur les sites B 59 Pure Rock ! ).

Les amis du groupe ont été extrêmement motivés par ce projet et chacun s’est investi pour permettre à notre « coup de gueule » de voir le jour. Plus de cent million de requins sont massacrés chaque année sans que cela semble déranger celle que l’on nomme, l’opinion publique. Et pour cause, le public ne le sait que trop peu. 

Certes on ne prétend pas, à nous seuls, permettre une prise conscience de l’opinion publique sur ce drame de la bio diversité, qui se déroule sous nos yeux. Des groupes de Rock mondialement connus se sont également emparés de la question, je pense notamment à Aérosmith. Mais chaque personne qui visionne cette vidéo et la fait visionner permet de faire connaître ce massacre et la terrible méthode du Shark-Finning qui consiste à couper les ailerons du requin vivant et à le laisser agoniser sur le fond de l’océan… Être humain réveille-toi !

Je tiens à remercier l’association Sea-Shepherd qui nous a fait confiance en nous donnant des photos et des vidéos pour préparer notre film musical coup de gueule. Je tiens également à citer les quatre photographes qui se sont investis dans ce projet : Sylvie AYER, Olivier ISNARD, Catherine et Patrick RAGOT. Je n’oublie pas non plus le site Pixabay.com et ses photographes.

Que le film « les dents de la mer » a fait comme mal aux requins ! Il en a fait un mangeur d’hommes pour plusieurs générations d’êtres humains qui verront son extermination d’un bon œil, considérant les océans comme devant être, à la fois, un garde-manger et une piscine privée. Reconnaissez que c’est extraordinaire de pouvoir les approcher et les photographier dans leur milieu naturel.

FIGHTING FOR ROCK !

Fighting for Rock ! c’est la musique qui crache une énergie animale avec un son à l’état pur. La disto à fond et les zicos ne lâchent rien jusqu’à la fin du concert ! Le montage vidéo ci-dessous provient des photos de mon dernier voyage à Bogota.

Quelques petites anecdotes personnelles sur Bogota qui, perchée à 2600 mètres d’altitude, est la capitale du Street-art en Amérique du sud.

Lors de la visite du marché aux fleurs de la ville, exubérant de couleurs et de parfums, un homme s’est approché de moi et m’a pris la main (pour me la serrer, version « poignée de main » bien secouée) et s’est mis à me parler en espagnol, langue que je ne parle pas… Au final, après traduction, il me remerciait de venir dans son pays et il regrettait que les médias du monde entier ne parlent de sa ville que pour évoquer la drogue. Sans parler de la violence et de la misère qui vont avec. 

Nous sommes allés dîner dans un restaurant du centre ville, 800 couverts étalés sur quelque chose comme six étages magnifiquement décorés. Comment décrire les lieux et l’ambiance incroyable de fête qui régnait à l’intérieur. Essayez de vous imaginer, au rez-de-chaussée un groupe de Salsa d’environ dix musiciens qui balancent des rythmes endiablés et des dizaines de serveurs, plus souriants les uns que les autres, chargés de plateaux couverts de victuailles, qui déambulent à vive allure entre les différents étages. A chaque niveau, un bar central qui alimente en boisson toutes les tables de l’étage! Vous dansez dès votre arrivée au restaurant, à votre table ou au comptoir. Bref, ambiance « sauce pimentée » à tous les niveaux ! Le guide qui nous accompagnait nous a décrit un « restaurante » encore plus incroyable à même pas une heure de Bogota : 3000 couverts avec trois scènes pour que les groupes de Salsa puissent faire chauffer la salle. D’après lui, il était bien plus beau que celui-ci et ne désemplissait pas. 

Lorsque j’ai vu cette jeunesse colombienne en ébullition, faisant la fête, sourire aux lèvres, portable à la main, un soir de semaine, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’en France, nous faisions vraiment partie du Vieux Continent. Ce n’est pas péjoratif de le dire et de le penser. Cela ne nous enlève rien. Mais il faut admettre que cette énergie vitale, qui vient de cette jeunesse qui semble heureuse de vivre, nous ne la ressentons pas aussi fortement chez nous.

Un dernier clin d’œil  à propos de Bogota. Le musée de son artiste internationalement reconnu, Fernando Botero, est gratuit pour le peuple colombien !  L’artiste a fait don de ses œuvres à son pays à cette condition. Voilà une idée qui pourrait être reprise chez nous…

Image par USA-Reiseblogger de Pixabay
Image par julian zapata de Pixabay

SHADOW

Cette chanson a été écrite par ma fille aînée Sarah.
Elle a d’ailleurs participé à l’écriture de certains morceaux du groupe B 50 Pure Rock ! Lorsque c’est le cas, je le précise. J’ai pour ma part, posé la musique et fait les arrangements pour mettre en valeur ce très beau texte.

Du coup, elle le chante avec beaucoup d’émotion dans la voix. Je suis fan !

TOUS LES SOIRS

Tous les soirs dans les bars…

La chanson « Tous les soirs », je l’ai écrite en pensant à la voix chaude et profonde de Marc Lavoine. J’avais composé un riff entêtant et le morceau devait créer une ambiance Rock dans le monde de la nuit et de l’alcool. Les rencontres sans lendemain et les voisins de comptoir qui partagent leurs solitudes, oubliés dans les brumes du petit matin. La musique revient nous saouler comme les boissons ingurgitées… A la fin, tout se mélange, les mots se noient dans l’ivresse des notes de musique.

OUESSANT A PLEINE DISTO !

Ecrire une chanson de Rock sur l’île de mon enfance m’a paru une évidence et mon ami Jim, originaire de Bagnolet mais grand amoureux de la mer a accroché direct au projet ! Je récupère les vieux films en 8 et Super 8 de mes parents et je compile, la larme à l’œil, le montage support du morceau. Les images font terriblement vintage et nous ramènent immédiatement dans les années soixante, faisant resurgir des souvenirs d’enfance enfouis dans nos mémoires. Le nombre de messages nostalgiques reçus de la part de ceux qui ont visionné ces images est impressionnant.

Image par cineliv de Pixabay

Et là, c’est le choc pour notre groupe installé sur une presqu’île d’environ cinq mille habitants : Sur Facebook le petit montage est vu plus de douze mille fois avec beaucoup de commentaires très sympas ! Pour être tout à fait honnête, un ou deux commentaires grincheux également sur l’association du Rock et des images vintage. Bref, nous n’en sommes toujours pas revenus . Je profite de ce petit article pour (encore une fois ) vous remercier tous pour votre gentillesse et vos messages qui sentaient bon les embruns et les souvenirs d’un temps révolu ,encore bien présents dans nos mémoires.

Pour conclure, c’est un morceau qui marche super bien en concert et il n’est pas rare qu’on nous le redemande lors des rappels ! A quand B 59 PURE ROCK sur la scène de l’Îlophone ? On a le droit de rêver, c’est quand même ça qui nous permet de tenir dans ce monde si beau et si dur à la fois ! Et le rêve c’est quand même mieux que la picole, la poudre ou les cachetons, j’ai le sentiment que ça fait plus de bien. Kenavo !

Je vous mets ci-dessous quelques commentaires bien sympas pris sur notre site Facebook B 59 Pure Rock !

Un grand merci à vous tous. Kenavo !