Certes, ce que je dis est vrai pour le monde amateur dans les « petits niveaux ». J’ai bien conscience que le pilier moderne court aussi vite que le centre et que certains ailiers peuvent jouer troisième ligne… Mais n’oublions pas que le monde professionnel est un microcosme en comparaison du nombre de licenciés dans ce sport.
Je pense que le rugby a forgé dans mon esprit l’idée que la différence entre les individus est une profonde richesse. Il ne faut pas en avoir peur, bien au contraire.
Que nous apportent les personnes qui sont comme nous, vivent comme nous, mangent comme nous, lisent comme nous ou encore, qui écoutent toujours la même musique que nous ?
En fait, pas grand-chose… Elles nous rassurent dans nos choix, ce qui est important bien-sûr, mais ne nous ouvrent pas de nouveaux horizons.
Je fais ici l’éloge de la différence, car elle est une source d’enrichissement extraordinaire pour les individus que nous sommes. Pour rappel, lors d’un sondage assez récent, le plat préféré des Français était le couscous, pas très éloigné de la fameuse pizza… LOL