FIGHTING FOR ROCK !

Fighting for Rock ! c’est la musique qui crache une énergie animale avec un son à l’état pur. La disto à fond et les zicos ne lâchent rien jusqu’à la fin du concert ! Le montage vidéo ci-dessous provient des photos de mon dernier voyage à Bogota.

Quelques petites anecdotes personnelles sur Bogota qui, perchée à 2600 mètres d’altitude, est la capitale du Street-art en Amérique du sud.

Lors de la visite du marché aux fleurs de la ville, exubérant de couleurs et de parfums, un homme s’est approché de moi et m’a pris la main (pour me la serrer, version « poignée de main » bien secouée) et s’est mis à me parler en espagnol, langue que je ne parle pas… Au final, après traduction, il me remerciait de venir dans son pays et il regrettait que les médias du monde entier ne parlent de sa ville que pour évoquer la drogue. Sans parler de la violence et de la misère qui vont avec. 

Nous sommes allés dîner dans un restaurant du centre ville, 800 couverts étalés sur quelque chose comme six étages magnifiquement décorés. Comment décrire les lieux et l’ambiance incroyable de fête qui régnait à l’intérieur. Essayez de vous imaginer, au rez-de-chaussée un groupe de Salsa d’environ dix musiciens qui balancent des rythmes endiablés et des dizaines de serveurs, plus souriants les uns que les autres, chargés de plateaux couverts de victuailles, qui déambulent à vive allure entre les différents étages. A chaque niveau, un bar central qui alimente en boisson toutes les tables de l’étage! Vous dansez dès votre arrivée au restaurant, à votre table ou au comptoir. Bref, ambiance « sauce pimentée » à tous les niveaux ! Le guide qui nous accompagnait nous a décrit un « restaurante » encore plus incroyable à même pas une heure de Bogota : 3000 couverts avec trois scènes pour que les groupes de Salsa puissent faire chauffer la salle. D’après lui, il était bien plus beau que celui-ci et ne désemplissait pas. 

Lorsque j’ai vu cette jeunesse colombienne en ébullition, faisant la fête, sourire aux lèvres, portable à la main, un soir de semaine, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’en France, nous faisions vraiment partie du Vieux Continent. Ce n’est pas péjoratif de le dire et de le penser. Cela ne nous enlève rien. Mais il faut admettre que cette énergie vitale, qui vient de cette jeunesse qui semble heureuse de vivre, nous ne la ressentons pas aussi fortement chez nous.

Un dernier clin d’œil  à propos de Bogota. Le musée de son artiste internationalement reconnu, Fernando Botero, est gratuit pour le peuple colombien !  L’artiste a fait don de ses œuvres à son pays à cette condition. Voilà une idée qui pourrait être reprise chez nous…

Image par USA-Reiseblogger de Pixabay
Image par julian zapata de Pixabay

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