SHARK BLUES

Le projet Shark-Blues m’a tenu particulièrement à cœur. Je suis moniteur de plongée sous-marine et j’ai le plaisir et le privilège de profiter chaque année de cet univers, dans lequel nous ne sommes que des invités. Je constate au fil des années une raréfaction de la faune et de la flore et ce, malgré l’investissement des associations de protection de l’environnement. De nombreux plongeurs ont répondu à mon appel et m’ont ,spontanément et amicalement, confié leurs photos pour créer le film que vous pouvez visionner ( sur Youtube et Facebook également sur les sites B 59 Pure Rock ! ).

Les amis du groupe ont été extrêmement motivés par ce projet et chacun s’est investi pour permettre à notre « coup de gueule » de voir le jour. Plus de cent million de requins sont massacrés chaque année sans que cela semble déranger celle que l’on nomme, l’opinion publique. Et pour cause, le public ne le sait que trop peu. 

Certes on ne prétend pas, à nous seuls, permettre une prise conscience de l’opinion publique sur ce drame de la bio diversité, qui se déroule sous nos yeux. Des groupes de Rock mondialement connus se sont également emparés de la question, je pense notamment à Aérosmith. Mais chaque personne qui visionne cette vidéo et la fait visionner permet de faire connaître ce massacre et la terrible méthode du Shark-Finning qui consiste à couper les ailerons du requin vivant et à le laisser agoniser sur le fond de l’océan… Être humain réveille-toi !

Je tiens à remercier l’association Sea-Shepherd qui nous a fait confiance en nous donnant des photos et des vidéos pour préparer notre film musical coup de gueule. Je tiens également à citer les quatre photographes qui se sont investis dans ce projet : Sylvie AYER, Olivier ISNARD, Catherine et Patrick RAGOT. Je n’oublie pas non plus le site Pixabay.com et ses photographes.

Que le film « les dents de la mer » a fait comme mal aux requins ! Il en a fait un mangeur d’hommes pour plusieurs générations d’êtres humains qui verront son extermination d’un bon œil, considérant les océans comme devant être, à la fois, un garde-manger et une piscine privée. Reconnaissez que c’est extraordinaire de pouvoir les approcher et les photographier dans leur milieu naturel.

FIGHTING FOR ROCK !

Fighting for Rock ! c’est la musique qui crache une énergie animale avec un son à l’état pur. La disto à fond et les zicos ne lâchent rien jusqu’à la fin du concert ! Le montage vidéo ci-dessous provient des photos de mon dernier voyage à Bogota.

Quelques petites anecdotes personnelles sur Bogota qui, perchée à 2600 mètres d’altitude, est la capitale du Street-art en Amérique du sud.

Lors de la visite du marché aux fleurs de la ville, exubérant de couleurs et de parfums, un homme s’est approché de moi et m’a pris la main (pour me la serrer, version « poignée de main » bien secouée) et s’est mis à me parler en espagnol, langue que je ne parle pas… Au final, après traduction, il me remerciait de venir dans son pays et il regrettait que les médias du monde entier ne parlent de sa ville que pour évoquer la drogue. Sans parler de la violence et de la misère qui vont avec. 

Nous sommes allés dîner dans un restaurant du centre ville, 800 couverts étalés sur quelque chose comme six étages magnifiquement décorés. Comment décrire les lieux et l’ambiance incroyable de fête qui régnait à l’intérieur. Essayez de vous imaginer, au rez-de-chaussée un groupe de Salsa d’environ dix musiciens qui balancent des rythmes endiablés et des dizaines de serveurs, plus souriants les uns que les autres, chargés de plateaux couverts de victuailles, qui déambulent à vive allure entre les différents étages. A chaque niveau, un bar central qui alimente en boisson toutes les tables de l’étage! Vous dansez dès votre arrivée au restaurant, à votre table ou au comptoir. Bref, ambiance « sauce pimentée » à tous les niveaux ! Le guide qui nous accompagnait nous a décrit un « restaurante » encore plus incroyable à même pas une heure de Bogota : 3000 couverts avec trois scènes pour que les groupes de Salsa puissent faire chauffer la salle. D’après lui, il était bien plus beau que celui-ci et ne désemplissait pas. 

Lorsque j’ai vu cette jeunesse colombienne en ébullition, faisant la fête, sourire aux lèvres, portable à la main, un soir de semaine, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’en France, nous faisions vraiment partie du Vieux Continent. Ce n’est pas péjoratif de le dire et de le penser. Cela ne nous enlève rien. Mais il faut admettre que cette énergie vitale, qui vient de cette jeunesse qui semble heureuse de vivre, nous ne la ressentons pas aussi fortement chez nous.

Un dernier clin d’œil  à propos de Bogota. Le musée de son artiste internationalement reconnu, Fernando Botero, est gratuit pour le peuple colombien !  L’artiste a fait don de ses œuvres à son pays à cette condition. Voilà une idée qui pourrait être reprise chez nous…

Image par USA-Reiseblogger de Pixabay
Image par julian zapata de Pixabay

OUESSANT A PLEINE DISTO !

Ecrire une chanson de Rock sur l’île de mon enfance m’a paru une évidence et mon ami Jim, originaire de Bagnolet mais grand amoureux de la mer a accroché direct au projet ! Je récupère les vieux films en 8 et Super 8 de mes parents et je compile, la larme à l’œil, le montage support du morceau. Les images font terriblement vintage et nous ramènent immédiatement dans les années soixante, faisant resurgir des souvenirs d’enfance enfouis dans nos mémoires. Le nombre de messages nostalgiques reçus de la part de ceux qui ont visionné ces images est impressionnant.

Image par cineliv de Pixabay

Et là, c’est le choc pour notre groupe installé sur une presqu’île d’environ cinq mille habitants : Sur Facebook le petit montage est vu plus de douze mille fois avec beaucoup de commentaires très sympas ! Pour être tout à fait honnête, un ou deux commentaires grincheux également sur l’association du Rock et des images vintage. Bref, nous n’en sommes toujours pas revenus . Je profite de ce petit article pour (encore une fois ) vous remercier tous pour votre gentillesse et vos messages qui sentaient bon les embruns et les souvenirs d’un temps révolu ,encore bien présents dans nos mémoires.

Pour conclure, c’est un morceau qui marche super bien en concert et il n’est pas rare qu’on nous le redemande lors des rappels ! A quand B 59 PURE ROCK sur la scène de l’Îlophone ? On a le droit de rêver, c’est quand même ça qui nous permet de tenir dans ce monde si beau et si dur à la fois ! Et le rêve c’est quand même mieux que la picole, la poudre ou les cachetons, j’ai le sentiment que ça fait plus de bien. Kenavo !

Je vous mets ci-dessous quelques commentaires bien sympas pris sur notre site Facebook B 59 Pure Rock !

Un grand merci à vous tous. Kenavo !

THE SNAKE

Dans un soir de délire, les fantasmes et leurs significations m’ont amené à l’écriture de ce morceau. Plus exactement, je me suis posé la question suivante : Les fantasmes sont-ils prisonniers de notre cerveau ou, à l’inverse, est-ce notre cerveau qui est prisonnier de nos fantasmes? Vous me direz que la plupart des gens ne se posent pas ce genre de questions et vous aurez tout à fait raison, mais il se trouve que je me la suis posée et que j’ai trouvé la réponse. Je la donne (en anglais) à la fin du morceau.

DEAD FOR NOTHING ! PAROLES DE LA CHANSON

                                    DEAD FOR NOTHING !

I just want to tell you about a magic woman

I want to tell you about  a girl who wanted to be free

She was walking on the mainstreet of Birmingham .

When she met this crazy man  who had a gun on his knees .

He buy a gun online

Only for killing

He buy a gun online

Only for shooting

And she’s dead for nothing ..! X 4

I know that my girlfriend is in heaven foreverer

I tell how much I love her when I’m playing rock !

I know this son of a bitch is in hell forever 

I’m screaming for vengance I get some bullets in stock !

Coz he buy a gun online

Only for killing

Coz he buy a gun online

Only for shooting

And she’s dead for nothing ..! X 4

She’s dead for nothing !